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  • Photo du rédacteurAlexandra Campeau

J'aime Hydro (à la folie)


Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une pièce de théâtre. Parce que le portrait à l'international est assez sombre et que pour moi, le théâtre est une source de lumière.

Je sais pas pour vous, mais je me sens souvent impuissante devant l’ampleur des problèmes environnementaux et quand je m’imagine le futur, ça fait me peur.


Heureusement, j’ai eu la chance d’assister à la dernière représentation de J’aime Hydro de Christine Beaulieu au théâtre Maisonneuve. Cette pièce présente une vision globale de notre façon d’utiliser et de créer de l’énergie au Québec. Et puisque tout le monde utilise de l’électricité, on a tous et toutes le pouvoir de réduire notre consommation pour aider la planète à avoir un peu de répit et pour éviter la construction d’autres barrages inutiles et ruineux comme ceux de la Romaine. Et pour ceux et celles qui ne seraient pas convaincu.e.s, c’est bon pour le portefeuille.



En résumé, J’aime Hydro, c’est Christine Beaulieu qui s’est lancé dans une enquête citoyenne pour en faire un théâtre documentaire. La comédienne vulgarise notre rapport à Hydro-Québec en présentant autant les points positifs que négatifs. On le sait, la société d'État a longtemps été un symbol de fierté et de pouvoir pour les Québécois et Québécoises. Mais aujourd’hui, qu'elle relation avons-nous avec elle? C’est l’une des nombreuses questions que l'autrice essaie de résoudre.


Si vous n’avez pas encore vu J’aime Hydro, les Français et Française auront la chance de voir la pièce à Nantes et à Évry Courcouronnes au mois de mars. Sinon, je vous encourage fortement à vous procurer le livre qui vient d’être réédité et à aller écouter le balado de la pièce sur le site Porte Parole ou sur Tou.tv pour voir l’enregistrement.

Puisqu’un théâtre documentaire peut autant nous informer que nous toucher, je termine sur une extrait de l’épisode 4 de J’aime Hydro, à la page 205 du livre, avec les sages paroles de Rita Mestokosho, écrivaine et poétesse, conseillère à la culture et à l’éducation au Conseil de la nation innue :


« (Tapant avec ses pieds au sol ) Faut que tu apprennes à t'enraciner. C'est ta mère, la Terre en dessous, là, elle te porte tous les jours, c'est incroyable! Tu dois la remercier. « Merci d'être encore là pour moi, merci, la Terre. » Toi, tu fais pas ça. »

Sur ces sages paroles, je te remercie chère planète de me porter tous les jours. Je te promets de m’informer, de battre pour toi et de t'aimer inconditionnellement.


Je vous laisse sur une réflexion de Christine Beaulieu: «C’est quoi, la vraie richesse?»



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